Cultures alimentaires
Durée totale : 3 heures, alternant explications et activités courtes.
Manger est une action universelle, mais ce que l’on mange, comment on mange, quand on mange et avec qui varie énormément d’une culture à l’autre. Cet atelier aide à comprendre le sens que les sociétés donnent à leurs habitudes alimentaires : goûts, tabous, traditions, convivialité, normes, émotions et identités. Il explore comment l’alimentation révèle nos cultures… et nos différences.
Objectifs:
Découvrir ce que sont les cultures alimentaires de manière simple et accessible.
Comprendre que nos habitudes alimentaires sont culturelles, pas “naturelles”.
Identifier les mécanismes qui créent surprises, stéréotypes ou incompréhensions autour de la nourriture.
Apprendre à regarder les pratiques alimentaires d’autres cultures avec curiosité et ouverture.
Contenu:
1. Qu’est-ce que les cultures alimentaires ?
Manger, ce n’est pas seulement se nourrir : c’est social, symbolique, identitaire.
Chaque culture a ses goûts, ses recettes, ses façons de préparer, servir ou partager les repas.
Exemples :l’importance du pain dans certains pays, du riz dans d’autres, l’ordre des plats, manger avec les mains / baguettes / couverts , le sens du repas de fête, les aliments dits « normaux » ici mais « étranges » ailleurs.
2. Comment se construisent nos habitudes alimentaires ? Présentation simplifiée de deux notions anthropologiques, Ethnocentrisme alimentaire. L’alimentation comme apprentissage : famille, religion, école, publicité, mode, réseaux sociaux.
3. Stéréotypes, dégoûts et malentendus alimentaire
Pourquoi notre cerveau catégorise rapidement ce qui est “bon”, “mauvais”, “propre”, “sale” ou “bizarre” ?
Comment naissent les “nous” et les “eux” autour de la nourriture ?
Exemples
Les dégoûts sont culturels autant que biologiques.
Malentendus autour des manières de table
4. Les cultures alimentaires comme richesse (40 min)
Les cuisines circulent : influences coloniales, migrations, voyages, mondialisation.
Métissages culinaires : kebab-frites, sandwichs vietnamiens, sushis revisités, pizza mondiale, etc.
La créativité culinaire comme rencontre culturelle.
La cuisine comme moyen de partage, de diplomatie, d’hospitalité.
Conclusion
Comprendre les cultures alimentaires, c’est réaliser que nos goûts, nos habitudes et nos normes ne sont jamais “naturels” : ils sont appris, partagés, transmis. Les différences culinaires ne sont pas des obstacles : ce sont des occasions de rencontre. Rappeler que manger est avant tout un fait social total : une fenêtre sur le monde et sur les autres.



